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Maire : Monsieur KAZUK Bernard

Coordonnées : - 55700 Brouennes 03 29 80 49 02 http://brouennes.reseaudesmicrocommunes.fr/ Permanences :
Lundi : 14h à 17h00
Mercredi : 9h à 12h00

Site de Brouennes : http://www.brouennes.reseaudesmicrocommunes.fr


La commune de Brouennes se trouve à dix kilomètres de Stenay. Sa superficie est de 1.222 hectares et elle se situe à une altitude moyenne de 200 mètres. Depuis 1999, sa population augmente pour atteindre désormais 160 habitants. Brouennes est un des villages-rues des plus caractéristiques de la région, construit le long du ruisseau de Bâalon. De plus, ses nombreuses carrières ont aussi permis la construction d’immeubles en pierre de pays, à la couleur jaune caractéristique, de petites chapelles ainsi que l’ancien château de Ginvry. La commune compte environ 75 logements, dont la grande majorité a été construite avant 1945 et seulement 4 % après 1990. Les activités économiques de Brouennes sont essentiellement dues au secteur agricole puisque l’on dénombre huit exploitations (Annie Kazuk).


Situé sur les anciennes frontières, le village a été très touché par l’histoire.


Situé sur les anciennes frontières, le village a été très touché par l’histoire. C’est ainsi que le château, construit au confluent de la Chiers et du ruisseau de Baâlon, a été détruit, et il est à peine visible dans le paysage. Quant à l’ancien village de Chimay ou Sumay, déjà ruiné au XVIIe siècle, il comptait pourtant encore trente à quarante habitants au XVIIIe siècle, il n’en reste que la chapelle Saint-Pierre (XIXe siècle), sur la route de Nepvant. Le manoir de Donquenay est lui aussi disparu… Heureusement, la maison forte de Ginvry, en face du château, sur la rive est de la Chiers, conserve quelques traces de sa chapelle et de ses structures défensives. Signalons que le château de Bronelle n’a jamais fait partie du territoire de Brouennes mais de Stenay.


Un étang existait au moins au XVIIe siècle à l’ouest du village, sur le cours du ruisseau de Baâlon, et alimentait deux moulins à deux tournants au XIXe siècle. En 1964, d’autres étangs furent creusés lors de la création d’une pisciculture ; à proximité a pris place un élevage de canards, avec une production de foie gras et de spécialités à base de canard. Enfin, au sud du territoire, en bordure de la D 947, se dresse aujourd’hui un élevage de porcs. Jadis, de nombreuses carrières existaient sur le territoire ; elles fournissaient une belle pierre de construction, très jaune ; couvrant 2,5 ha au milieu du XIXe siècle, elles faisaient travailler une vingtaine d’ouvriers. Quant aux vignes, qui poussaient ici aux XVe – XVIIIe siècles, il n’en reste rien non plus.


Jadis, deux fêtes de Brouennes étaient très suivies : la petite fête (dimanche suivant fête patronale) et surtout la fête du pot (Saint-Martin d’hiver), qui attirait des personnes de l’extérieur.


Autel baroque de l’église paroissiale


L’édifice le plus remarquable, témoin du travail des carriers, est sans conteste l’église Saint-Hilaire, qui domine le village. Son architecture est d’origine (XIIe – XVIIe siècle), son mobilier du XVIIIe siècle est le témoin de l’art baroque rural local. Les trois retables proviendraient du couvent des Minimes de Dun. Le maître-autel est surmonté par la tête de Dieu, une représentation très rare ! Il ne faut pas manquer non plus la curieuse pierre tombale de Nicolas Jacques (1592), dont l’inscription est composée de quatorze alexandrins, ni celle, plus récente, du curé Nicolas de Margny (1739).


On ne peut visiter le territoire de Brouennes sans aller voir les impressionnantes fourmilières géantes, en bordure ouest du bois de Doncquenay, vers Nepvant. Quant aux sportifs, ils pourront utiliser le parcours acrobatique mis en place par la section escalade du Centre Social et Culturel de Stenay.


Population : 158 habitants
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