La Galerie IPOUSTEGUY est actuellement fermée aux visites libres
des visites guidées de la collection pour les groupes sont proposées, sur réservation
auprès de l'Office de Tourisme de Mont et Vallées
merci de votre compréhension
Le Centre Culturel Ipoustéguy
Le Centre Culturel Ipousteguy est né de la volonté de l’artiste Jean Robert, dit Ipoustéguy, de prêter des œuvres à sa commune natale. Suivant sa volonté, les élus réhabilitèrent un ancien cinéma pour le transformer en un lieu de vie et d’échanges.
Depuis 2001, le Centre Culturel accueille une bibliothèque, un amphithéâtre, une salle de réunion, et deux salles d’expositions temporaires autour de la galerie Ipoustéguy. Il a pour objectif la valorisation et la promotion de toute forme artistique.
Le Centre Culturel regroupe la plus importante collection au monde d'œuvres de l'artiste : bronzes monumentaux, marbres intimistes, œuvres graphiques, etc. Les plus grandes villes exposent Ipoustéguy : Melbourne, Tokyo, Washington, Berlin, Paris... ainsi que Dun-sur-Meuse et
Doulcon !
Focus sur une oeuvre
Mangeur de Gardiens
En 1968, Ipoustéguy reçoit un prix de la ville de Darmstadt en Allemagne, où il fait connaissance de la céramiste Elma Kieser. Avec l'argent perçut, il décide de réaliser une oeuvre en céramique (sa seule grande sculpture dans ce matériau) et de pousser jusqu'au bout ses expérimentations.
Pendant un an, il passe 2-3 jours par mois dans l'atelier d'Elma Kieser pour modeler la terre, la céramiste la laisse sécher, puis cuit et émaille les pièces. Le résultat est monumental : près de 150 éléments sont disposés sur une table de presque 4 mètres de long, dans une volonté d'accumulation jusqu'à l'indigestion
L'oeuvre représente "un prisonnier assis dans le fauteuil du directeur d'une maison d'arrêt de santé dévorant les gardiens qui l'ont déjà mastriqué ainsi que ses camarades" ( le jeu de mot entre "mastiqué" et "matraqué" est délibéré).
L'oeuvre est fascinante et énigmatique, avec un étonnant contraste entre l'immobilité du Mangeur qui fixe le spectateur et l'accumulation d'éléments du festin plus ou moins organiques (têtes, ossements, viscères, organes...).
Cette installation puis son inspiration dans les évènements de mai 68 et la révolte face à l'autorité et l'ordre établi ressenti par Ipoustéguy et ses amis artistes.
Focus sur une oeuvre
Mangeur de Gardiens
En 1968, Ipoustéguy reçoit un prix de la ville de Darmstadt en Allemagne, où il fait connaissance de la céramiste Elma Kieser. Avec l'argent perçut, il décide de réaliser une oeuvre en céramique (sa seule grande sculpture dans ce matériau) et de pousser jusqu'au bout ses expérimentations.
Pendant un an, il passe 2-3 jours par mois dans l'atelier d'Elma Kieser pour modeler la terre, la céramiste la laisse sécher, puis cuit et émaille les pièces. Le résultat est monumental : près de 150 éléments sont disposés sur une table de presque 4 mètres de long, dans une volonté d'accumulation jusqu'à l'indigestion
L'oeuvre représente "un prisonnier assis dans le fauteuil du directeur d'une maison d'arrêt de santé dévorant les gardiens qui l'ont déjà mastriqué ainsi que ses camarades" ( le jeu de mot entre "mastiqué" et "matraqué" est délibéré).
L'oeuvre est fascinante et énigmatique, avec un étonnant contraste entre l'immobilité du Mangeur qui fixe le spectateur et l'accumulation d'éléments du festin plus ou moins organiques (têtes, ossements, viscères, organes...).
Cette installation puis son inspiration dans les évènements de mai 68 et la révolte face à l'autorité et l'ordre établi ressenti par Ipoustéguy et ses amis artistes.
Processus de fabrication d'une sculpture
Les visiteurs de la Galerie Ipoustéguy demandent souvent quel est le processus de fabrication d'une sculpture. Pour pouvoir répondre, la nouvelle exposition "Ipoustéguy sculpteur" a été créée et revient sur les méthodes de réalisation d'une sculpture en bronze et d'une sculpture en marbre, deux matériaux emblématiques de l'oeuvre d'Ipoustéguy.
Dans cette présentation didactique, des panneaux détaillent les différentes étapes de la fonte à cire perdue, de la réalisation du modèle aux finitions de l'oeuvre en bronze ; et de la taille du marbre, depuis son extraction de la carrière au polissage de la pierre à l'aide de textes et de photographies.
Ces panneaux sont accompagnés de deux films d'animation réalisés par la société Avril Films grâce à des subventions du programme LEADER. Ces films de quelques minutes reprennent les différentes étapes de création des sculptures à partir de Val de Grâce et des Plongeuses, oeuvres exposées en permanence dans la Galerie Ipoustéguy.
Les influences multiples d'Ipoustéguy
Les oeuvres présentées retracent les influences multiples d'Ipoustéguy : observations, photographies, actualités, vie privée, thème imposé de la commande...
Toutes les périodes stylistiques de l'artiste sont ainisi évoquées, depuis ses années de formation, en passant par l'abstrait, puis son travail autour de la figure humaine, jusqu'aux vingt dernières années de sa vie consacrées à la représentation de jeunes filles, de l'ombre, des natures mortes et des paysages.
La sculpture d'Ipoustéguy sur bronze et marbre est mise en avant, ùais également son expérimentation autour de la terre cuite avec la présentation du Mangeur de Gardiens, jusqu'alors exposé au Musée barrois de Bar-le-Duc et prêté pour quelques années par le Département de la Meuse.
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